La sortie de son album "Civilisation" en Novembre 21, aura créé l'évènement

Il s’agit bien d’Orelsan. Le rappeur caennais de 39 ans manie l’art de la surprise et du marketing bien rôdé avec sa communauté de fans. Pour cet opus, il a prévu 15 designs différents du CD dont 500 dédicacés et 5 contenant un ticket d’or (accès à vie à ses concerts).

Et comme rien n’est laissé au hasard, il fait appel au célèbre graphiste Raegular pour réaliser la pochette de l’album. Et c’est la pétillante Alice Moitié, photographe et clippeuse, qui est en charge du shooting.

L’équipe photos de Vingt Mille Lieux est contactée pour trouver le décor dans un délai court. Mais le concept de la pochette change en dernière minute : Orelsan va concevoir son drapeau lui-même et il faudra trouver un mur pour le mettre en scène et en valeur.

"En appelant l'album 'Civilisation' je pensais surtout au départ à la science-fiction, à 'Fondation' d'Isaac Asimov, le drapeau sur la pochette, c'était l'idée de reconstruction post-apocalyptique", précise l’artiste dans une interview donnée à l'Agence France Presse.

Ce nouveau concept est annoncé le lundi pour une prise de vue le mercredi. Qu’à cela ne tienne : la maison, une ancienne chaudronnerie de sculpture séduit l’équipe par ses volumes et son ambiance décatie. Le shooting se met en place. Orelsan doit poser seul pour le verso de l’album, enveloppé de son drapeau en guise de cape.

Surprise ! Le chien de la photographe vient s’y installer. Il y restera. Hasards parfois poétiques du direct et de la création. Chez Vingt Milles Lieux, on l’a vu plus d’une fois : derrière une seule image, il y a souvent plusieurs histoires…